1.CONTEXTE ET JUSTIFICATION
ELABORATION PDC
Ð Acte III de la décentralisation qui vise
stratégiquement á :
Ø
Construire une cohérence territoriale : il s’agit de trouver des
réponses adéquates à la problématique de l’ancrage territorial ;
Ø
Assurer la lisibilité des échelles de la gouvernance (aspects
adéquation du transfert de compétences et des ressources) : les compétences
entre l’État et les collectivités territoriales ;
Ø
Développer des mécanismes de financement du développement
territorial : les difficultés financières persistantes des collectivités territoriales ;
Ø
L’avènement de Acte 3 de
la décentralisation avec la communalisation intégrale, la suppression de la région comme CT, l’érection
du département comme collectivité territoriale et la territorialisation des
politiques publiques ;
Ø
Mission générale des Collectivités territoriales : la conception, la programmation et la mise en
œuvre des actions de développement économique, social et environnemental d’intérêt
local (Article 3 CGCT) ;
Ø
Compétences spécifiques transférées aux communes dont celle d’élaborer et
d’exécuter le plan de développement communal (PDC) en articulation avec
les Plan de développement du Département et de la ville (Article 315 CGCT).
Ð Le
Plan Sénégal émergent (PSE) à l’horizon
2035
Ø Nécessité
d’opérer des ruptures qui se déclinent en une vision, celle d’« Un Sénégal
émergent à l’horizon 2035 avec une société solidaire dans un État de
droit» ;
Ø Le
principal document de référence qui inscrit l’économie sénégalaise dans une
dynamique de croissance forte durable et inclusive ;
Ø Les
aspirations économiques et sociales traduites dans les axes stratégiques sont
opérationnalisées à travers des politiques sectorielles adéquates sur la
période 2019-2023 (PAP 2A) ;
Ø Engagement
de l’État dans la mise œuvre des PASER et PASED
Ð Institutionalisés
par la charte de la déconcentration ;
Ø Amélioration
des finances locales avec la loi sur la Contribution économique locale (CEL).
L’Assemblée nationale a adopté un projet de loi abrogeant la patente pour
un nouvel impôt appelé CEL en vue de doter les collectivités territoriales de
ressources pérennes et plus substantielles ;
Ø Élection
municipale du 23 janvier 2022 avec une nouvelle équipe municipale qui vient
d’être élue et est appelée á guider les politiques de développement de la commune ;
Ø Réactualisation par la
plateforme nationale de planification territoriale du guide de planification du
développement territorial enrichi avec de nouveaux outils de planification (IR2P et EB2C) ;
Ø Adoption en septembre
2015 de 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) 2016-2030.
1.1. PROBLEMATIQUE/ENJEUX
D’ELABORATION PDC
Ø Insuffisante prise en
compte de dimensions transversales (genre, nutrition, changements climatiques,
migration) ;
Ø Insuffisante mise en
œuvre des documents de planification ;
Ø Déphasage entre les
ambitions des plans et la mobilisation des ressources et la réalisation des
projets ;
Ø Déficience d’un
dispositif de suivi évaluation ;
Ø Non opérationnalisation
de certains mécanismes de financement ;
Conscient de tous ces enjeux de la planification, le conseil municipal a
jugé opportun d’élaborer son plan de développement communal avec l’appui
financier du PNDL sous la conduite technique du CTR coordonné par l’ARD de
Louga.
A travers l’élaboration d’un Plan de Développement communal (PDC), les
objectifs sont de :
Ø Doter la commune de Yang-Yang d’un outil de référence efficace,
réaliste et opérationnel de planification et de mise en œuvre du développement,
en tenant compte des dimensions transversales et des aspirations profondes des
populations traduites dans les priorités identifiées à travers un processus
participatif et, conformément aux orientations du Plan Sénégal Émergent et des
Objectifs de Développement Durable (ODD) ;
Ø Impliquer toutes les catégories d’acteurs, à travers l’élaboration d’un
bilan diagnostic, dans l’identification des atouts, des opportunités et des
contraintes de la commune ;
Ø Dégager les axes de développement prioritaires et définir des objectifs
stratégiques réalistes et des résultats à atteindre à court et moyen terme ;
Ø Identifier les actions prioritaires et les traduire en projets
opérationnels prenant en compte les directives des politiques sectorielles et
leur programmation.
Le PDC est élaboré et
mis en œuvre suivant un processus participatif et itératif en plusieurs phases
:
Elle est constituée d’étapes suivantes :
–
Décision
d’élaboration du PDC ;
–
Prise d’Arrêté
d’une Commission élargie de planification et de suivi ;
–
Recrutement
d’un facilitateur ;
–
Exploitation de
données secondaires et entretiens exploratoires ;
–
Administration
d’outils des dimensions transversales ;
–
Atelier de
lancement ; et
–
Recrutement et
formation des enquêteurs.
Photo1 : Atelier lancement PDC Yang-Yang
Elle est constituée de :
§ Collecte des données, Inventaire et géo localisation des infrastructures et équipements d’intérêt communal (OUTILS IR2P ET EB2C) ;
§ Exploitation et analyse des données ;
§ Ateliers zonaux de diagnostic ;
§ Restitution et validation du bilan diagnostic ;
§ Élaboration Rapport diagnostic provisoire.
1.3.3. La phase de planification
Elle est constituée d’étapes suivantes :
§ Session de deux (02) jours de planification stratégique et opérationnelle en prenant en compte l’ensemble des défis de développement et des axes stratégiques déclinés en Objectifs Spécifiques et en actions ;
§ Administration d’outils des dimensions transversales ;
§ Restitution et synthèse des rapports de groupes ; et
§ Rédaction du rapport provisoire du PDC.
§
1.3.4. Phase d’adoption et d’approbation
§ Atelier de restitution et de validation technique et communautaire ;
§ Session du conseil municipal pour l’adoption du PDC ;
§ Approbation par le Sous-préfet.
1.3.5. Phase de mise en œuvre et de suivi évaluation interne et externe
1.4. LE MILIEU PHYSIQUE
Le relief de la commune de Yang-Yang est constitué essentiellement d’une plaine parsemée de plusieurs cuvettes et bas-fonds. par endroits dans l’étendue du territoire communal. Cette situation est favorable á l’agriculture sous pluies et au maraichage qui est peu developpé dans la Commune.
Dans la commune de Yang-Yang, on note trois principaux types de sols que sont :
ü des sols ferrugineux tropicaux lessivés ou Dior, sableux, de nature meuble et perméable dans toute l’étendue du territoire ; d es sols ferrugineux tropicaux non lessivés ou « Deck », riches en argiles et qui couvrent une bonne partie des terres de la Commune. Ils sont localisés le plus souvent dans les bas-fonds. On y cultive essentiellement le mil, le maïs et l’arachide ; des sols pierreux dans la commune de Yang-Yang couvrant l’essentiel des terres fermes. Ces terres sont dans leur ensemble très dégradées et peu rentable pour l’agriculture.
1.4.3. Végétation et faune
S’agissant de la végétation, la commune fait partie de la zone de savane arborée. Les principales strates de peuplements végétaux se présentent sous la forme d’une strate herbacée, d’une strate buissonnante, d’une strate arbustive et d’une strate arborée. La végétation est parfois dense le long des vallées et à certains endroits où sont réalisées des plantations dd’’eucalyptus,l’espèce dominante. Le potentiel forestier de la Commune est toutefois soumis aux déficits repetitifs de pluviométrie et de la forte extension des superficies agricoles. La faune est en voie de disparition du fait des feux de brousse et du déboisement sauvage. On rencontre par endroit des francolins, des lièvres, des pintades, pigeons et d’autres oiseaux, etc.
1.4.4. Ressources en eau
Le système hydrographique de la commune de Yang-Yang est constitué par des eaux souterraines constituées par la nappe phréatique entre 60 et 70 m et la nappe profonde à 80 m environ avec l’existence de quatre (04) forages. La commune abrite aussi une vallée fossile et des marres temporaires.
1.4.5. Le climat
Partie intégrante de la zone sylvopastorale, la commune de Yang-Yang se situe dans le département de Linguere à l’intérieur du Ferlo. Ce département fait partie de la zone climatique Soudano Sahélienne .. Les douze mois de l’année sont répartis en deux grandes périodes que sont la saison sèche qui s’étale sur 8 à 9 mois (Octobre à Mai) et l’hivernage qui dure de 3 à 4 mois. (Juin à septembre). La température est élevée en saison sèche (40 à 45 degrés) et assez douce vers les mois de janvier, février (20 à 25 degré). Les vents dominants sont caractérisés essentiellement par :
ü l’alizé : vent frais et humide qui atténue les températures (Décembre- janvier) ;
ü l’harmattan : vent sec qui souffle durant toute la période chaude (février- avril) du nord-est vers l’ouest ;
ü la mousson : c’est un vent qui vient du sud et qui installe la saison des pluies vers les mois de juin-juillet.
La Commune de Yang-Yang est située dans l’isohyète comprise entre 300 et 500 mm. Les precipitations moyennes sont faibles au cours des sept (07) dernières années et dépasssent rarement 380 mm/an. Ainsi, l’année 2016 a été l’année la plus pluvieuse depuis 2015 avec 377,1 mm enregistrée.
Tableau 1: Situation pluviométrie de la Commune de 2015 à 2021
ANNEES | MMS ENREGISTRES | NOMBRE DE JOURS DE PLUIES |
2015 | 320,7 | 20 |
2016 | 377,1 | 18 |
2017 | 317,3 | 18 |
2018 | 349,0 | 18 |
2019 | 275,6 | 25 |
2020 | 479,0 | 21 |
2021 | 262,5 | 12 |
Source : SDDR LINGUERE, Enquête PDC, Septembre 2022
1.4.7.situation géographique de la Commune
A l’instar des anciennes communautés rurales, Yang-Yang a acquis le statut de commune avec la loi 2013-10 du 28 Décembre 2013 portant code général des collectivités territoriales. La commune abrite le chef arrondissement de Yang-Yang mais distante de Linguère, chef lieu départemental, de 80 km, de Dahra, le Capital économique de 40 km.
La commune de Yang-Yang est limitée entre autres :
e au nord-Est par la commune de Tessékéré ;
e au sud-Ouest par la commune de Kamb ;
e á l’Est par la Commune de Ouarkhokh et ;
e á L’ouest par le commune de Mbeulekhé.
1.5. Profil historique de la commune de Yang-Yang
Les dictons autour de l’origine du nom de Yang-Yang sont diverses certes, mais selon les notables et dignitaires de la commune, le nom du mot wolof Yang Yangnaral. Grâce au vaste espace du territoire communal á l’epoque, chacun pouvait s’installer lá où il veut sans être inquieté. Ouarkhokh et de Yang-yang qui furent des capitales incontournables du royaume du Djolof. Ainsi, le village de yang-yang est dirigé depuis la disparution du dernier Bourba Djolof (Bouna Alboury) par un chef de canton du nom de Abdoulaye Ndiaye. Après lui, samba Laobé Fall et Mayébé se sont succedé.
Il s’agit d’un découpage concerté de la commune en zones relativement homogènes selon des critères prenant en compte les aspects humains, physiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux. A cet effet, chaque zone identifiée constitue un terroir polarisé par un village centre reconnu et accepté par les acteurs territoriaux, et dans lequel, il joue un rôle prépondérant sur le plan historique, social et des équipements. Ainsi, il a été question de scinder en huit parties ou zones en suivant la structuration qui respecte les critères cités précédemment et selon l’histoire de ces villages. La commune (46 villages) est découpée en huit zone: NDIAYENE SABOUR, MEWELLE, BELEL KODIOLEL, YANG-YANG, TONGO, NGOUILLE DIERY, NDALLA et NGUER
1.7. LE MILIEU HUMAIN
1.7.1. Répartition de la population
L.évolution de la population de la commune de Yang-Yang est décrit par les données du dernier recensement général de 2013. Ainsi, le graphique 2 cidessous renseigne cette évolution d entre 2018 et 2022
Source : ANSD, Rapport projection finale BECPD 2013
L’analyse du rapport homme-femme á partir du graphique 2 ci-dessus montre qu’il y a plus d’hommes que de femmes dans la commune de Yan-Yang. En effet, en 2022 la poulation totale de la commune est de 6271 habitants dont3144 hommes (51%) et3128 femmes (49%) . En outre, selon les données exploitées de l’enquête ANSD, en 2013, la moitié de la population de yang-yang est âgée de moins de 15 ans. Selon le sexe, on note une plus grande jeunesse de la population feminine. La forte proportion des garçons de moins de 15 ans peut être liée à une migration sélective des hommes en âge de travailler.
1.7.2. Les mouvements de la population
Les mouvements des populations concernent essentiellement les flux internes, des flux externes ou des mouvements naturels. Ainsi, les mouvements internes et externes concernent les déplacements des poulations à la recherche de meilleures conditions de vie notamment á travers l’exode de rural, l’immigratiou ou l’emigration.
La crise économique qui sévit ces dernières années en milieu rural se traduit par un important déplacement des populations. Il s’agit principalement de déplacements motivés par la recherche de revenus et généralement effectués en saison sèche vers les grands centres urbains.. Les mouvements migratoires constituent une donnée essentielle qui rythme la vie des populations. Aujourd’hui, ces mouvements ont pris de l’ampleur dans un contexte de crise marqué par la précarité. Les phénomènes migratoires sont par endroits assez développés dans la commune. Le net recul des activités agro-pastorales, mesurable à travers les faibles rendements a considérablement aggravé la situation de dénuement des populations. Le chômage a accentué les fortes dépressions démographiques observées chez les jeunes qui vont le plus souvent chercher du travail à Touba, Saint Louis, Dakar, Kaolack. La plupart s’active dans le secteur informel dans la manutention, les petits travaux, les emplois domestiques pour les jeunes filles et le petit commerce.
Les mouvements des entrées dans la commune sont dominés par les hommes et jeunes. Ces immigrés proviennent de l’intérieur du pays plus precisement des régiosn de Diourbel, de Kaolack, de Matam, Kaffrine…(essentiellement des jeunes venus á la recherche de travail). Ces derniers travaillent plus dans l’élevage comme berger accompagnant, l’agriculture comme employés saisonniers durant les travaux liés á l’agriculture sous pluie ou dans le commerce comme des bana bana.
On relève aussi l’existence d’une émigration internationale dont les transferts financiers des migrants contribuent à l’amélioration du niveau de vie des populations. Le phénomène touche toutes les catégories sociales. Durant les focus groupes rèalisés avec les populations locales, il est ressorti que la réussite de certains émigrés est le principal motif de départ des actifs selon les populations. Selon toujours des informations issues du diagnostic participatif, les émigrés sont en général les jeunes agés de 18 à 24 ans et les adultes agés de 25 à 40 ans. Les destinations de ces derniers sont généralement vers l’Italie, l’Espagne, la France, les USA.
Les retombées économiques de l’émigration sont incontestables, d’autant plus qu’elles procurent d’importants revenus aux familles restées sur place. Comme dans d’autres parties du pays, les émigrés participent au développement de leur terroir sous diverses formes (envoi d’argents, appui aux cérémonies religieuses) Mais pour l’essentiel l’apport économique se résume à l’envoi d’argent pour l’achat de nourriture, de vêtements et la construction de maisons.
Cependant, des effets néfastes de la migration constituent aussi une réalité au niveau des territoires de départ. Le phénomène migratoire favorise sensiblement la diminution de la population active laissant sur place une main d’œuvre juvénile et vieille. Il favorise aussi l’abandon à l’école et aux daaras chez les adolescents. Il est aussi à noter les longues absences favorisant la psychose familiale ainsi que les pertes en vies humaines . Par ailleurs, le phénomène migratoire demeure un frein aux activités agricoles comme l’agriculture familiale ou l’élevage pastoral dans la commune du fait de la manque de main d’œuvre locale.
Carte 2 : Carte scolaire de la commune de yang yang
2.1.1.1. Le dèveloppement intergrè de Petite enfance (DIPE)
Dans ce domaine, la commune Yang-Yang ne compte aucune infrastructure au niveau du prescolaire. Elle n’a ni jardin d’enfant, ni case des tout-petits.
2.1.1.2.Enseignement élémentaire
Tableau 2 : situation des écoles élémentaires de la Commune
ÉCOLES ÉLÉMENTAIRES | FILLES | GARCONS | SALLES DE CLASSES | CLÔTURE | ABRIS |
BELLY KODIOLE | 18 | 9 | 2 | 0 |
|
DAKHAR MBOUDA | 8 | 7 | 1 | 0 |
|
KADD PEUL | 16 | 2 | 1 | 0 |
|
KALOSSI | 38 | 38 | 6 | 1 | 01 |
MEWELLE PEULH | 38 | 27 | 5 | 0 | 01 |
MEWELLE WENDOU | 25 | 2 | 1 | 0 |
|
MEWELLE WOLOF | 22 | 30 | 3 | 1 |
|
NDALLA | 21 | 5 | 3 | 0 |
|
NDIANE | 19 | 13 | 4 | 0 |
|
NDOGANTOU | 12 | 5 | 3 | 0 |
|
NGOUILLE DIERI | 68 | 58 | 10 | 1 |
|
NGUER WENDOU | 13 | 8 | 6 | 0 |
|
YANG YANG | 60 | 76 | 8 | 1 |
|
Total général | 358 | 280 | 53 | 4 | 02 |
Source : Inspection de l’éducation et de la Formation (IEF) Linguère, enquête diagnostic PDC, septembre 2022
Le cycle élémentaire regroupe 13 écoles primaires pour 358 élèves répartis sur 53 salles de classes et 41 cours pédagoqiques. Par rapport aux normes académiques et á l’équipement, la commune présente des statistiques acceptables dans le cycle élémentaire. Elle compte, en moyenne, 12 éléves par salle de classe (638 èl/53 salles ) alors que la norme nationale s’éléve à 79 éléves. Le même constat est valable pour le ratio élève-enseignant (638 èl/30) soit 21 élèves par enseignant. Et,en ce qui concerne les table-bancs, la commune respecte la norme requise qui est de 02 éléves /table-banc (638èl/302 tab). On note ausssi l’existence de 11 toilettes mixtes et de 04 boxes separées dans la commune soit un taux de couverture de 31% des écoles.
Des contraintes sont notées toutefois dans le secteur. Parmi celle-ci on peut citer la déperdition scolaire dûe entre autre par la transhumance, les longues distances dûes á l’isuffisance des écoles et les mariages précoces. En effet, parmi les 13 écoles élemetaires, seules les écoles de Kodilolel, Kalossi, Mewel Wolof, Ndongantou, Diery et Yang-Yang abritent des classes de CM2. Les 08 autres, á cause des facteurs contraignants cités précédement ont du mal á terminer les cycles.
La persistance des abris provisoires comme á Meweul Wendou, le manque de formation et d’organisation des parents d’élèves et l’insuffisance des enseignants restent aussi des facteurs bloquants de ’éducation élémentaire dans la Commune. La commodité aussi est peu requise au niveau des écoles élémentaires de la Commune. Aucune des 13 écoles n’abrite de bloc sanitaire. En plus, seules quatre (04) écoles sont dotées de mûrs de clôtureet qu’aucune école n’a de salle informatique encore moins de bloc scientifique.
2.1.1.3. moyen secondaire
La commune compte 02 CEM situés à Yang-Yang et Ngouy Diery. Ils comptent 12 professeurs pour 186 élèves. On note, en outre, 02 salles de classe pour 08 cours pédagogiques . Toutefois, malgré ces chiffres, l’enseignement moyen fait face á d’énormes difficultés. Le CEM de Yang-Yang n’a pas de local propre, les enseignements se font au niveau de l’école primaire du village. Le CEM de Ngouy Dieri n’est pas électrifié et n’a pas de blocs sanitaires. Les commodités aussi ne sont pas au rendez-vous au niveau des établissements du moyen-secondaire. Le Tableau ci-dessous décrit la situation des deux (02) CEM.
Tableau 3 : situation de commodités dans le Moyen secondaire
CEM Yang-Yang | Salles de classes | Effectifs eleves | Filles | Effectif enseignants | Tables bancs | Toilettes mixtes | Toiellettes separées |
00 | 96 | 40 | 06 | 00 | 00 | 00 | |
CEM Ngouille Dieri | Salles de classes | Effectifs eleves | Filles | Effectif enseignants | Tables bancs | Toilettes mixte | Toiellettes separées |
02 | 90 | 52 | 06 | 40 | 01 | 00 |
Source : IEF Linguère, enquête diagnostic PDC, Septembre 2022
2.1.1.4. L’enseignement non formelle (daaras)
La Commune deYang-yang reste un foyer de l’éducation religieuse avec la presence de six (06) daaras traditionnels á Yang-Yang, Kalossi wolof, Mewel wolof, Ndiané, Ngouile diey et Thissé. Ils participent à la formation des populations à travers la mémorisation du Coran, l’alphabétisation en arabe et la connaissance des principes de base de l’islam. Cependant, l’enseignement religieux islamique souffre de locaux mais aussi de l’accompagnement des autorités pour de meilleures conditions d’apprentissage.
2.1.1.5. L’alphabétisation
L’alphabétisation constitue actuellement le parent pauvre de l’éducation dans la Commune on note l’abnsec d’initiatives dans ce domaine malgré cette situation, la demande est très forte surtout chez les femmes. Durant les ateliers diagnstics, les femmes femmes presidents des GPF ou des Elus, ont sollicité des autorités ou tout autres partenaires á appuyer les femmes dans ce le cadre de la formation en alphabetisation.
Tablea 4 : Synthèse diagnostic secteur éducation et formation
Atouts/opportinutés | Contraintes identifiées | Solutions preconisées |
existence de 15 écoles primaires dont 2 non fonctionnelles (par faute d’enseignants) ;
existence de deux CEM ;
Existence de personnel enseignant ;
existence de 06 daaras traditionnel ;
Existence de 3 Ecoles arabes ( yang-yang, ngouille dieri et ndiané) ;
Existence de 07 de blocs sanitaires.
| absence de case des tout-petits ; | Doter la commune 4 EMC ( yang-yang, Mewel Peulh ; ngouille dieri ; Ndiané et Kolossi wolof) ; |
insuffisance des écoles primaires | Construire des EE ( Diatbé Sapo 1 et Thissé) | |
absence de local pour le CEM | Doter le CEM de Yang-Yang de local et l’eriger en Lycée mixte | |
absence de lycée | ||
Existence d’ un abris provisoire à Mewel weundou | Construire annuellement 02 salles de classes | |
absence de cantine scolaire |
Doter les EE de cantines sclaires | |
absence de salle informatique dans la commune) | Construire et equiper 02 salle infomatiques aux CEM ( Yang-Yang, Ngouille Dieri);
| |
Insuffisance d’accès á l’eau potable dans les écoles (seules 07 écoles ont accès á l’eau potable); | Brancher les écoles dèprouvues en eau potable | |
Absence de centre de formation profesionnelle | Créer un centre de formation professionnelle | |
Absence d’électricité dans 14 écoles | Brancher les 14 ecoles á l’électricité | |
Insuffisance des murs de clôture (seules 06 sont cloturées) | Construire annuellement 01 murs de clûture | |
Forte déperdition scolaire |
Mener des actions de sensibilisation pour le maintien des éléves à l’école CEM Ngouille diery | |
Manque de moyens financiers dans les Daaras; | Apppuyer financièrement les daaaras traditionnels | |
Doter la commune un daara moderne |
2.1.2.Santé et actions sociales
2.1.2.1. les Infrastructures sanitaires
La commune compte un (01) poste de santé fonctionnel situé dans le chef-lieu de commune de Yang-Yang et quatre (04) cases de santé á Kalossi, á Ngouille Diery, á Ndiané et á Meweul Peukh. Seule la case de Ndiané est fonctionnelle. Le personnel est composé d’un ICP, d’une matrone et de deux (02) ASC. La fréquence de la consultation par jour est estimée á environ entre 20 et 25 personnes. Il s’agit des consultations générales, la planification familiale (PF) ou la consultation post-natale (CPT). Les maladies les plus fréquentes sont les maladies artérielles (TA), la grippe, la diarhée, l’anémie ou le vomissement. Des contraintes sont notées dans le secteur de la santé. . Le poste ne dispose pas d’ambulance. Un seul poste polarise tous les villages de la commune. A cette situation s’ajoute le problème de l’enclavement et de l’éloignement de certains villages qui rendent l’accés aux structures sanitaires très difficile pour les populations, surtout en période d’hivernage. Il s’y ajoute que la commune n’a pas d’incinérateur et les déchets biomédicaux sont enterrés dans des trous creusés à cet effet, ce qui constitue un danger et une pollution des populations riveraines. Les populations de la Commune de Yang-Yang ne bénéficient pas de couverture maladie unverselle du fait que la mutuelle est non fonctionnelle depuis plus de trois ans. Aucune maladie n’est donc prise en charge au bénéfice des populations. Ceppendant, les enfants de moins de 05 ans ne payent pas de ticket de consultation.
2.1.2.2. plateau technique
Les composantes des différentes structures sanitaires renseignent sur la faiblesse du niveau du plateau technique offert aux patients. Le tableau ci-dessous décrit pour chaque structure, les prestations offertes conformément à leurs missions telles que régies par les différents textes législatifs.
Tableau 5 : types d’infrastructures sanitaires dans la Commune
STRUCTURES SANITAIRES |
TYPES | COMPOSANTE |
Yang-Yang | Poste | Salle de consultation, salle d’injection, salle de dépôt pharmacie, salle de pansement, salle d’observation, suite de couche, salle de travail |
Kalossi | Case de santé | Salle de consultation non fonctionnelle |
Meweul Peulh | Case de santé | Salle de consultation non fonctionnelle |
Ndiané | Case de santé | Salle de consultation |
Source : ICP Yang-Yang, Enquête Diagnostic PDC, Septembre 2022
Tableau 6: synthèse diagnostic secteur santé et action sociale
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Existence d’un poste de santé á Yang-Yang ;
Existence de 07 cases de santé á Kalossi, Ngouille Diery, Ndiané, Meweul Peulh ; Meweul ouolof , tiéwelé ; diabé sapo) dont 04 fonctionnelles ;
Existence d’un ICP, d’une matronne et d’un dépositaire ;
Existence d’une mutuelle de santé ;
Existence de bourses sociales ;
Existence de cartes égalité chance. | – Insuffisance de structures sanitaires ( cases et Postes) | – Eriger deux cases de santé en postes de santé ; – |
– Faible fonctionnalité et vetusté des cases de Meweul Peulh, Diatbé sapo et thiewelé | – Rehabiliter les cases de Meweul Peulh, Diatbé sapo et thiewelé | |
– – insuffisance du personnel qualifié ( pas de sage femme) ; – | – – Recruter une sage femme pour le poste de yang-yang; – | |
– Absence d’ambulance au niveau du poste de Yan-Yang; | – Doter le poste de yang-yang d’une ambulance | |
Inexistence de pharmacie privée | – Plaider pour l’installation d’une pharmacie privée locale – | |
– Manque d’incinérateur au poste de Yang-Yang | – Doter le poste de yang-yang d’un incinérateur | |
– Faible fonctionnalité de la mutuelle dû á l’appropriation des populations locales. | – Sensibiliser les populationsur les enjeux de l’accès á la CMU ; | |
– Enroler les èléves dans la commune | ||
Améliorer les services de la pharmacie initiative de Bamako (IB) |
2.1.3. Hydraulique et assainissement
|
Tableau 7: Caractéristiques techniques des ouvrages :
Forage | Capacité | Débit | Hauteur |
Yang-yang | 200 m3 | 34m3 | 20 m |
Meweul Peulh | 150m3 | 23m3 | 25m |
Ngouy Diery | 100m3 | 25m3 | 20m |
Source : Association des usagres de Forages (ASUFORS) Commune Yang-Yang, Enquête PDC Septembre 2022
Tableau 8 : Types de raccordements dans la Commune
forages | Borne-fontaine publique fonctionnelle | Borne-fontaine privé | Borne-fontaine publique non fonctionnelle | Abreuvoirs non fonctionnels |
Yang-Yang | 17 | 172 | 05 | 05 |
Meweul Peulh | 08 | 97 | 05 | 00 |
Ngouy Diery | 07 | 118 | 03 | 02 |
TOTAL | 32 | 387 | 13 | 07 |
Source : ASUFORS Commune Yang-Yang, Enquête PDC Septembre 2022
Tableau 9 : Liste des villages désservis par chaque forage
FORAGE | VILLAGES DESSERVIS |
Yang-Yang | Yang-Yang, Thingué, Ndournaabé, Thissé, Darousalam Thissé, Thiewélé, Diatbé sapo aéré, Diatbé sapo Thianor,Toungua kolothi peulh, Nguer, Thiaski, Ndiayenne samba 1, Ndiayenne samba 2, DIatbé sapo 1 et Diatbé sapo 2. |
Meweul Peulh | Meweul peulh, Meweul Thiaw, Meweul Dialoubé, Dagantou, Meweul Mathior, Meweul Bisnaabé, Meweul wendou, Meweul wolof |
Ngoy Diery | Ngouye diery, Ndiané, Ngouye diery peulh, Nguer, Ndakhar ngouna. |
Source : ASUFORS Commune Yang-Yang, Enquête PDC Septembre 2022
2.1.3.1.Réseau d’adduction d’eau potable
Le réseau d’adduction d’eau potable de la commune est peu dense même si le forage de Yang-Yang fait l’exception. En effet, 14 des 28 village accés á l’eau sont desservis par le forage de Yang-Yang. Par ailleurs, il faut signaler que 18 villages sur les 46 que compte la Commune n’ont pas encore accés á l’eau potable. La qualité de l’eau au niveau des forages est bonne, excepté celui de Yang-Yang qui présente une qualité inférieure á cause du chavirement d’un des moteurs du forage depuis près de 10 ans sans être renfoulé. L’érosion du moteur resté jusqu’á présent dans les profondeurs du forage infecte l’eau avec du calcaire.
2.1.3.2.Assinissement
L’enquête de terrain montre que la Commune de Yang-Yang est dépourvue de réseau d’assainissement collectif. Cependant, les ménages et les structures (scolaires, sanitaires, marchandes, etc.) publiques et privées font recours à des branchements individuels en fonction de leurs moyens techniques et financiers. Certains ménages enquêtés utilisent la fosse septique ou fosses perdues comme mode d’évacuation de leurs eaux usées et eaux de vanne même si la majoirité évacuent dans la nature.
Tableau 10: Synthèse diagnostic secteur hydraulique et assainissement
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
– Existence de 05 forages avec chateaux d’eau fonctionnels ; – – Existence de branchements privés (387) ;
Existence de 05 ornes de fontaines publics fonctionnelles.
| – Absence de forage dans les zones de NDIAYENE SABOUR, BELEL KODIOLEL, TONGO, NDALLA et NGUER) ; | – Construire 03 forages – |
– Faible pression du réseau d’adduction d’eau potable au niveau des forages ; | – Renforcer le réseau d’adduction en eau potable | |
– Mauvaise qualité de l’eau (forage de Yang-Yang infecté) | – Renfouler le moteur perdu dans la nappe phréatique du forage de `Yang-Yang ; | |
– Faible accès aux toilettes modernes | – Appuyer les ménages vulnérables á se doter de toilettes (DLV) modernes | |
– Tarissement précoce des mares – Insuffisance d’édicules publiques
| – Mener des actions de sensibilisation sur l’hygiène | |
– Prolifération des déchets plastiques
| – Mettre en place une unité de récupération et de valorisation des déchets plastiques |
2.1.4.Sports, loisirs et cultures
2.1.4.1.Organisation des acteurs
Les disciplines sportives pratiquées dans la commune sont le foot-ball et la lutte. Le foot-ball est surtout pratiqué durant les vacances avec quatre ASC et il est organisé par la zone qui est un démembrement de l’Organisme départemental de Coordination des Activités de Vacances (ODCAV).
Les compétitions sont organisées à partir des moyens propres de la zone appuyée par les fonds de dotation de la commune allouée à la jeunesse. Sur le plan culturel, la lutte est organisée le plus souvent après les récoltes et oppose les jeunes de la commune, à travers des compétitons qui se déroulent au niveau des villages.
Il faut aussi noter les activités religieuses (gamous et Ziarras) qui enrechissent l ;agenda culturel de la commune. Les cérémonies religieuses les plus en vue sont les gamous annuels de : Yang-Yang, Meweul, Ngouille Dieri. Ces manifestations religieuses sont le plus souvent d’envergune nationale et font attirer beacoup de fidèles dans la commune.
2.1.4.2.Infrastructures
Sur le plan sportif, la commune n’a pas de stade ni aucune autre infrastructure sportive. Les compétitions sont organisées sur des terrains vagues aménagés à cet effet. Les principaux terrains se situent dans les villages de Yang-Yang, Meweul, Kalossi, Ngouille dieri. Il faut souligner aussi que le terrain du village de Yang-Yang est en cours de construction.Par ailleurs, il n’exite pas de foyer des jeunes ni autre infrastructure socio-culturelle.
2.1.4.3.Culture et loisirs
Photo 4 : Palais du dernier Bourba Djolof
La culture est au début et à la fin du développement. Il existe une diversité culturelle et ethnique telle que les Peulhs, les Wolofs, les Maures, les Sèréres dans la Commune. La tradition et modernisme marquent l’architecture sociale de la Collectivité territoriale. On note á Yan-Yang l’existence de sites á la fois culturelles et touristiques comme les tatas de Yang-yang ou le Palais du Bourba DJolof.
Tableau 11: synthèse diagnostic secteur Sports, loisirs et cultures
Atouts/opportunités | Contraintes identifiées | Solutions préconisées | |
Existence de plusieurs activités sportives et culturelles ( Football, Lutte)
| – Inexistence de stade municipal – | – Construire un stade omnisport municipal – | |
Existence de sites et monuments historiques classés (tata d’Alboury Ndiaye, Résidence Royale et la Stèle représentant la mosquée du tata)
| – Inexistence de foyer des jeunes | – Construire un foyer des jeune ; – | |
– Faible formation des jeunes.
| Appuyer les jeunes dans la formation. | ||
Existence d’un patrimoine historique
Existence de journées culturelles communales | – Faible promotion des activités culturelles | Construire un centre culturel communal | |
Appuyer financierement la journée culturelle communale | |||
Annulles |
2.1.4. Urbanisme, habitat et cadre de vie
La commune de Yang-Yang présente toutes les caractéristiques de commune rurale avec souvent les problèmes induits d’urbanisme et d’habitat même si la construction en dur est solidement ancrée dans les mœurs locales. C’est pourquoi, il se pose encore dans la commune des problèmes de cadrage urbain dans tous les villages où les lotissements ou alignements ne sont pas encore alignés . Il s’y ajoute ’inexistence d’un système d’adressage des secteurs créant ainsi d’énormes problèmes de repérage et de respect des propriétés foncières. Hormis la piste en mauvais étast (dahra-Yang-Yang), il n’existe pas d’autres pistes en latérites entre villages dans la commune, ni une voirie intérieure bitumée moins encore la mise en place de Voies et Réseaux Divers (VRD) en vue d’assurer un cadre de vie sain.
En outre, la commune ne dispose ni de Plan d’Urbanisme de Référence (PUR) ni de Plan Directeur d’Urbanisme (PDU). En ce qui concerne l’habitat, le contexte est marqué par une demande de plus en forte de parcelles à usage d’habitation. Le type d’habitat dominant est l’habitat semi moderne suivi des habitabts en pailles traditionnels.
Tableau 12: Diagnostic du secteur urbanisme, habitat et cadre de vie.
Atouts/opportunités | Contraines identifiées Difficultés | Solutions préconisées |
Habitat de plus en plus moderne | – Absence d’espace vert, jardin public ; – | – Aménager des espaces verts |
– Absence de programmes de logements sociaux | – Initier des politiques de l’habitat social | |
– Faible accés au lotissement | – Lotir les gros villages | |
– Absence d’un archivage d’habitat; | – Integrer au niveau de l’état civil un archivage habitat | |
– Absence d’un systéme harmonisé de collecte d’ordures ménagères | – Operationnaliser le POAS | |
Doter la commune un système harmonisé de collecte d’ordures |
2.1.5. Genre et dèvéloppement
La commune de Yang Yang est marquée par un dynamisme organisationnel des femmes avec l’existence de 96 GPF répartis dans les 46 villages et d’un réseau de femmes dans le village de Yang-Yang. Grâce aux partenaires (Commune, PUDC, PASA loumakaf ), les femmes disposent d’infrastructures et d’équipements pour le développement de leurs activités. Cinq (05) moulins à mil ont été répertoriés á Yang-Yang, Meweul, Ngouille Dieri et Kaolossi.
Cependant, la plupart de ces groupements sont informels (plus de 95%) ce qui rend difficile leur collaboration avec les partenaires. En réponse à ce problème, les femmes ont développé des mécanismes d’autofinancement grâce aux tontines. D’autres contraintes sont notées quant á la participation des femmes dans le dèveloppement local. En effet, elles participent peu dans la gestion institutionnelle des affaires locales. Même si la parité est respectée au niveau du bureau municipal, il faut rappeler que la parité n’est pas respectée au niveau du conseil où les femmes representent 45% des conseillers. Il s’y ajoute le manque de formation des femmes, des jeunes et des handicapés avec 90% de femmes analphabètes dans le conseil. Cela n’encourage pas l’effectivité des objectifis du dèveloppement durable (ODD), notamment ODD 5 qui a pour objectif de parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
Tableau 13 : synthèse diagnostic genre
Atouts/opportunités | Contraintes identifiées | Solutions préconisées |
Existence de 42 GPF ; Forte pratique de l’élevage, agriculture ; Existence du système revolving Existence d’un centre de collecte et de transformation du lait Existence de périmétres maraichers | Manque de formation des femmes, des jeunes et des personnes en situation de handicapes | Augmenter les Unités de conservation et de transformation du lait |
Intégrer dans le budget l’appui aux femmes et personnes en situations de handicapes. | ||
Insuffisance des moyens de production | Encourager l’utilisation de l’énergie solaire ; | |
Implanter des périmetres maraichers dans tous les villages | ||
Faible appui aux handicapés | Organiser les personnes en situation de handicapes en association | |
Difficile d’accès aux financements
| Renforcer les capacités managériales, techniques ; et technologiques des femmes et jeunes entrepreneurs Mettre en place une ligne de crédit au niveau des microdits en guise de garantie pour faciliter l’accès au crédit | |
Construire et équiper la maison de la femme |
2.1.6.Nutrition
Dans la commune de Yang-Yang à l’instar des communes rurales, la sécurité alimentaire reste un défi majeur à relever. Selon le comité sur la nutritrion locale, les questions liées á la nutrition et à la sécurité alimentaire constituent un enjeu de taille. Le tableau qui suit nous renseigne sur la situation nutritionnelle desenfants de moins de 05 ans dans la commune. L’analyse du tableau ci-dessous montre que des efforts ont été certes consentis dans le cadre d’accès aux aliments chez les enfants de six (06) á cinquante et neuf (59) mois mais efforts doivent davantage etre deployés dans ce sens.
Sur les 396 enfants pesés, 32 sont soit dans le rouge ou dans le jaune, ce qui laisse entendre qu’ils souffrent de la malnutrition aiguée ou sévère. Cela représente 08% des enfants pesés. Au vue des objectifs des ODD notamment OD1 et OD2 qui, visent á éliminer l’extreme pauvreté et la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable ; on constate que la situation de la Commune de Yang-Yang ne favorise á l’atteinte des ODD pour le moment.
Tablea 14 : Situation issue de 05 sites sur la malnutrition dans la commune de yang-yang
Enfants 6-59 mois dépistés | Filles | Garçons | Total |
206 | 190 | 396 | |
Nombre d’enfants au vert | Filles | Garçons | Total |
197 | 179 | 376 | |
Nbre de MAM | Filles | Garçons | Total |
12 | 11 | 23 | |
Nombre de MAS | Filles | Garçons | Total |
05 | 04 | 09 | |
2,86% | |||
% MAM | 2,73% | ||
% MAS | 0,12 |
Source : Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) Commune Yang-Yang, DP PDC, Septembre 2022
2.1.7.Sécurité et protection civile
Pour la sécurité et la protection civile, la sous-préfecture et la Brigade de gendarmerie veillent sur la sécurité des personnes et des biens Les risques et catastrophes dans la commune sont liés à des calamités naturelles. En effet, les foudres et les vents violents menacent fréquemment les populations de la commune surtout en période d’hivernage du fait de l’absence de paratonnerres ainsi que la fragilité de certains habitats en paille.
Atouts/opportunités | Contraintes identifiées | Solutions préconisées |
Commune abritant la sous-prefecture | Enclavement de la Commune | Butimer la piste Dahra-Yang-Yang |
Insuffisance de paratonnerre | Doter les établissements publics de paratonnerres ; | |
Recrudescence de vol et de cabriolage Fragilité de certains | Sensibiliser sur les vols et les cambriolages | |
Existence d’une brigade de gendarmerie | habitas en paille | Appliquer la loi sur le vol de bétail |
faciliter l’accès aux logements sociaux |
Tabeau 15 : synthèse diagnstic secteur Sécurité et protection civile
2.1.8.Le changement climatique
Tableau 16: Matrice de vulnérabilité aux aléas et changement climatique
Unité d’exposition/ Ressource | Risques climatiques | |||||||
R1 : Sécheresse | R2 : Forte chaleur | R3 : Irrégularité des pluies | R4 : Vents violents | |||||
Effets/Impacts | Facteurs de vulnérabilités | Effets/ Impacts | Facteurs de vulnérabilités | Effets/ Impacts | Facteurs de vulnérabilités | Effets/ Impacts | Facteurs de vulnérabilités | |
RN | Destruction des espèces végétales non tolérantes au stress hydrique | Dépendance à la pluviométrie | . Ralentissement de la croissance des espèces végétales | Exposition aux rayons solaires | Faible régénération des espèces | Dépendance à la pluviométrie | . Destruction du couvert végétal
| . Exposition aux vents . Faible niveau d’enracinement |
2.2.Profil économique
2.2.1.Agriculture
L’agriculture occupe la deuxième place dans les activités économiques de la commune derrière l’élevage selon l’Étude sur la sitaution des activités de la Commune du PASA LouMaKaf 2017.
2.2.1.1.Les spéculations dominantes
Les principales spéculations cultivées sont : l’arachide, le mil, le niébé, le pastèque, le sésame, l’oseille etc. Malgré cette diversité, il faut remarquer la forte domination de l’arachide, sans doute dûe aux fonctions qu’il remplit auprés des ménages : culture de rente d’une part et autoconsommation et alimentation du bétail d’autre part. Malgré des efforts notés dans l’agriculture sous pluie surtout, il faut retenir que cette activité est marquée par sa faible productivité dans la commune et sa vulnerabilité face aux aléas. Elle est loin de satisfaire les objectifs du developpement durable (ODD) notamment les ODD 1, 2 et 12 qui, visent á éliminer l’extrême pauvreté, la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable et établir des modes de consommation et de production durables.
2.2.1.2. Le Materiel agricole
Concernant le matériel agricole, les agriculteurs de la commune ont reçu onze (11) semoirs et six (06) houes occidentales en 2019 et 2021, un nombre jugé très faible par les agriculteurs par rapport à la demande. Il faut souligner que même si des chiffres sur les rendements n’ont pas été obtenus durant les diagnstics participatifs, il faut noter que ces cinq dernières années, la commune bénéficie de l’appui de l’Etat et des partenaires techniques comme le Projet de l’Ecosysteme de la Resilience des Ecosystemes du Ferlo (PREFERLO). Par aillleurs, le graphique ci-dessous décrit la quantité des intrants distribuée durant les cinq (05) dernières annèes ( 2018-2022).
Source : SDDR Linguère, enquête PDC, Septembre 2022
En analysant le diagramme ci-dessus, on constate que les semences en arachide et en pastèques sont prédominant au cours des cinq dernières années avec 235 tonnes pour chaque variété, suivies de celles de nièbè (135 tonnes) et du sésame (01 tonne). Les quantités les plus importantes sont distribuées dans les villages de Yang-yang, Ngouille Dieri, Kalossi ou Mewel. La commission de distribution des semences a procédé à la distribution sur la base de 23 kg par carré, ce qui traduit l’insuffisance des quantités distribuées dans la commune, malgré son potentiel dans le domaine agricole.
Tableau 17 : synthèse diagnostic secteur agriculture
Atouts/opportunités | Contraintes identifiées Difficultés | Solutions préconisées |
|
Existence d’agriculteurs ;
| Retard dans la mise en place des intrants et mauvaise qualité des semences; | Plaider pour la mise en place rapide des intrants | |
Présence de surfaces cultivables | Vétusté du matériel agricole ; |
Appuyer la modernisation du materiel agricole | |
Diversités de variétès cultivables | Pauvreté des sols ;
|
Former les agriculteurs sur les techniques de compostages | |
Existence de 06 perimetres maraichers á yang-yang, ndiané, thissé, Guenté et kourkol | Insuffisance des perimetres maraichers | Rehabiliter le permetre maraicher de Ndalla | |
Augmenter le nombre de perimetres maraichers | |||
Existence d’un permetre maraichers non fonctionnel á ndalla
|
Manque de fromation et d’roganisation des agriculteurs |
Renforcer les capaciter des agriculteurs | |
Présence d’un agent technique agricole ( agent ANCAR)
| |||
Insuffisance des magasins de stockage | Doter la commune de magasins de sockage (03) |
2.2.2.Elevage et productions animales
L’élevage occupe la première place au niveau des activités économiques de la commune. En effet, la majorité des agriculteurs sont en même temps des éleveurs, ce qui confert un apport inestimable en fumure organique. Si l’élevage pastoral est l’apanage des pasteurs Peulhs, Sérères et maures qui sont des nomades, il faut souligner que l’élevage d’embouche est fortement pratiqué dans les maisons par les wolofs sédentaires des villages de Yang-Yang et de Meweul Wolof. On note aussi l’existence de parcs de vaccination dans la commune, facilitant ainsi l’amélioration de la santé animale. Cependant, au niveau de la santé animale, les maladies les plus récurrentes sont : fiévre aphteuse, dermatose, pasteurellose, peste des petits ruminants, botulisme, gourme, maladie de Newcastle, variole aviaire.
L’elevage est majoritairement de type extensif, participant peu aux objectfis du developpement durable qui, á travers les ODD 1, 2 et 12 qui, visent á éliminer l’extrême pauvreté, la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable et établir des modes de consommation et de production durables.
2.2.2.1.Le cheptel
L’élevage pratiqué dans la commune est dominé par l’élevage extensif et intéresse toutes les espèces (ruminants, bovins, équins, asins, volailles). Le tableau ci-dessous fait une estimation du cheptel dans la commune.
Tableau 18 : Effectif du cheptel.
Bovins | Ovins | Caprins | Equins | Volaille |
11 000 | 23 000 | 6000 | 5800 | 31000 |
Source : Agent Technique Elevage (ATE) Yang-Yang, enquête PDC, Septembre 2022
Ces estimations placent les petits ruminants comme les ovins en tête du cheptel de la commune. Ils sont suivis par les bovins, les caprins et les équins.
2.2.2.2.Les infrastructures pastorales
L’élevage pratiqué dans la commune est essentiellement de type extensif et les animaux parcourent de longues distances à la recherche de paturages. Cette situation est expliquée par l’absence d’aires pastorales dédiées à l’activité. La Commune par ailleurs 03 Forages et que chaque forage dispose au moins d’un abreuvoirs dont voici la liste :
– Forage de Yang-Yang : 02
– Forage de Mewel : 01
– Forage de Ngouille Dieri : 01
– Abreuvoir : 04 ( Yang-Yang 02, Mewel Peulh 01 et Ngouille Dieri.
Tableau 19 : Synthèse diagnostic secteur èlevage et productions animales
Atouts/opportunités | Contraintes identifiées Difficultés | Solutions préconisées |
Existence d’éleveurs
Existence de 12 parcs de vaccinations fonctionnels;
Forte présence du cheptel ;
Existence de conventions locales fonctionnelles (UP). | Vol de bétail | Appliquer la li sur le vol de bétail |
Insuffisance de personnel d’encadrement et d’appui- conseil en èlevage, precarité | Former et motiver des auxiliaires en élevage | |
Construire des unités de transformation des produits laitiers | ||
Insuffisance de parc à vaccination | Augmenter les parcs de vaccination( mewel wolof, kalossi peulh, ngueth xoss, kadd peulh, diatbe sapo thianor, mewel diallobé) | |
Forte présence de maladies animalières en période d’hivernage
|
Sensibiliser sur les maladies animalières | |
Rétrécissement des zones de pâturages et des parcours de bétail | Reahibiliter les parcours de bérails et faire appliquer le POAS | |
Insuffisancede magasins de stockage d’aliments de bétail | Construire de Magasins de sockage en aliments de bétails | |
Insuffisance des abreuvoirs | Augmenter les abrevoirs | |
Arrivée prématurée des transhumants venus souvent du Baol et du Sine Saloum
| Sensibiliser sur l’application des plans de gestion des UP | |
Faible dynamique du programme d’insémination artificielle. | Sensibiliser sur les enjeux de la modernsiation de l’elevage |
2.2.3. La Pêche
Le territoire de la Commune de Yang-Yang n’appartient pas à une zone continentale. Il n’abrite aucun cours d’eau ni une zone deltaïque. De ce fait, la pêche n’est pas pratiquée dans la Commune. C’est pourquoi la commune devrait initier la mise en place des politiques de développement du secteur de la pêche en s’appuyant sur la revitalisation de la vallée fossile de Yang-yang et la mise en place des bassins piscicoles.
Tableau 20: synthèse diagnostic secteur pêche et aquaculture
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Forte demande locale en produits halieutiques | La sécheresse des vallées fossiles | Appuyer sur le projet PREFERLO pour faciliter les activités de pêche |
Absence de cours d’eau ou tout autre ressources propices á la pêche | ||
Absence d’une unité de conservation de poissons | Créer des bassins piscicoles | |
Aménager un espace d’écoulement de poissons |
2.2.4. La Foresterie
La commune de Yang-Yang dispose d’un potentiel en ressources naturelles. Elles sont diverses et variées et constituées de différentes formations végétales (bois de village, espèces fruitières, etc.), d’une diversité pédologique (sols Dior, Deck et Deck-Dior, sols de bas-fonds, etc.). Cette richesse naturelle est le facteur de développement de la commune, car elle constitue le soubassement des activités économiques des populations á travers les pâturages , cuilllettes, agricultures etc.
En effet, la Mairie est accompagnée dans ses tâches de gestion des ressources naturelles par le Service des Eaux et Forêts et de la Direction Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés (DREEC) qui veillent sur le respect des codes forestiers et de l’environnement. Elle a par ailleurs mis en place une commission chargée de l’Environnement et la Gestion des Ressources Naturelles afin qui veille sur les ressources et les autorisations d’exploitation.
Toutefois, ces ressources naturelles sont victimes d’agressions tant au point de vue naturel qu’anthropique, ce qui limite leur rentabilité. Ainsi, pour faire face à ces facteurs de dégradation, des initiatives de gestion des ressources sont prises au niveau local afin d’essayer de rétablir l’équilibre écosystémique. On note par ailleurs une gestion timide des ressources naturelles dans la commune qui se traduit par la rareté voire l’absence de reboisements communautaires, l’exploitation abusive de plus en plus croissante, l’insuffisance des comités de vigilance, etc.
Ainsi, il serait important de mettre place en une convention locale pour une gestion rationnelle des ressources naturelles afin que toutes les couches sociales de la commune puissent en bénéficier sans compromettre les générations futures et de participer á l’atteinte des ODD notamment ODD 15. Il est alors impératif de renforcer la sensibilisation et de responsabiliser davantage les populations dans le sens d’une gestion plus efficace et efficiente des ressources naturelles de la commune.
Tableau 21 : synthèse diagnostic secteur Foresterie
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Forte Divesrsité des ressources naturelles | Absence de comités de vigilance etde veille | Mettre en place des comités villageois de vigilence et de veille |
Présence d’une brigade forestier | Emondage des arbres
|
Sensibiliser sur les risques de la déforestation |
Frequence de feux de brouse
| Réaliser des pare feux |
2.2.5. L’Artisanat
Le faible niveau d’électrification de la commune est un frein au développement du secteur. En effet, seuls 06 villages sur 46 officiels sont électrifiés. Cette situation ne favorise pas l’essor d’activités artisanales qui dépend essentiellement de la disponibilité de la source d’énergie. L’artisanat, dans la commune, se résume à deux activités principales : la menuiserie métallique á travres de petits ateliers et la couture concentrés essentiellement dans le village de Yang-Yang. L’approvisionnement en matières premières se fait dans les villes comme Dahra, Touba ou dans les marchés hebdomadaires des communes environnantes.
Tableau 22: synthèse diagnostic secteur artisanat
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
|
Existence de quelques corps de métiers (tailleurs,maçons) | Manque de formation et d’encadrement des acteurs
| Renforcement des capacités des artisans (structurer, former et mettre en place une fédération communale)
| |
Faible dynamique organisationnelle ;
| |||
Faible niveau d’équipement et vétusté des outils de travail
| Construire un CFP dans la commune
| ||
Difficultés d’accès aux matières premières
| |||
Faciliter l’accès aux équipements et aux fournitures
| |||
Difficultés d’écoulement des produits;
| |||
Absence d’électricité dans la majorité des villages | |||
Insuffisance de moyens financiers |
2.2.6. Commerce et flux commerciaux
Le commerce n’est pas développé dans la commune qui ne compte que 05 boutiques spécialisées dans la vente de denrées de première nécessité : riz, sucre, thé, huile, allumettes, etc. Les commerçants sont tous des détaillants ou semi-détaillants. Aucun grossiste ne réside dans la commune. Il faut remarquer que les boutiques se trouvent dans les villages de Yang -Yang (01), Mewel Peulh (01), Mewel wolof (01), Ngouille Dieri (02). Les détaillants s’approvisionnent généralement à Dahra Djolof ou Touba. Compte tenu du coût du transport des marchandises, les prix sont relativement chers. .
Les échanges commerciaux des populations se font au niveau des loumas environnants, la commune ne disposant pas encore de marchés fonctionnels (ni hebdomadaire, ni permanent). Les loumas les plus fréquentés sont : Amaly (Vendredi) dans la commune de Tessekeré ou de Dahra (Dimamche). Les échanges entre villages sont faibles du fait de l’enclavement car non seulement les établissements humains sont enclavés mais aussi les boutiques, d’un village à un autre, proposent les mêmes produits aux mêmes prix. Une réelle concurrence ne s’exerce pas.
Tableau 23: synthèse diagnostic secteur Commerce et flux commerciaux
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Existence d’un potentiel marché de consommation
| absence de marchés permanents ;
| Doter la commune de marchés permanents ( Yang-Yang et Mewel Peulh et Ngouille DIeri) |
Absence d’un service financier décentralisé
| Promouvoir la mise en place de services financiers de proximité | |
Manque de financement
|
Appuyer l’implantation des boutiques et souks |
2.2.7. Mines et industries
La Commune présente des atouts dans ce domaine. Elle abrite des carrières et des phosphates à Yang-Yang et à Mewel même si ces sites restent peu connus et peu exploités. Aussi, sur le plan industriel, on note l’absence de PME/PMI ou de firmes exploitant ces ressources naturelles sur place. La dynamique industrielle reste inexistante sur l’étendue du territoire communal. Ainsi, dans les 05 ans à venir, en rapport avec les services de l’État et les partenaires ; la commune devrait déployer des stratégies d’exploitation des ressources sur ses sols en vue de mieux attirer les partenaires.
Tableau 24: Synthèse diagnostic secteur Mines et Industries
Atouts | Contraintes principales | Solutions préconisées |
Existence de carrières ( zone Kalossi) ; Existence de calcaire ( Yang-Yang) ; | L’absence de firmes multinationales et internationales ; | Plaider pour une installation des PMI/PME dans le territoire communal ; |
Forte demande extérieure
| Absence de PMI/PME dans le territoire communal ; | Promouvoir un partenariat entre la Commune et les exploitants miniers.
|
Faible exploitation des ressources locales ; | ||
Manque d’initiatives des acteurs territoriaux dans ce sens | Promouvoir la formation des acteurs locaux dans le domaine d’exploitation minière |
2.3.Secteurs d’appui à la production
2.3.1.Energie
Sur les 46 villages que compte la commune, seuls six (06) ont accés á l’électricité. De ce fait, la majorité de la population utilise le bois de chauffe ou le charbon de bois pour les besoins domestiques notamment la cuisson des aliments dans la mesure ou le gaz butane n’est pas accessible à la majorité des populations à cause de son coût elevé. Cette situation reste une menace pour les rares espaces boisés, car le niveau de déboisement est élevé. Dans le domaine d’accés en energie et en quantité, il est pertinent de penser á l’utilisation des foyers améliorés issus du biogaz domestique obtenu à partir de la fermentation de bouses de vache dans des biodigesteurs.
Tableau 25 : Répartition des lampadaires publics
VILLAGES | TYPE DE POTEAU | NOMBRE | ETAT |
Yang-yang | Reseau en bois | 01 | fonctionnel |
Mewel peulh | lampadaire en bois | 01 | fonctionnel |
Ngouille Dieri | Reseau en bois | 01 | fonctionnel |
Mewel wolof | Reseau en bois | 01 | fonctionnel |
Kalossi | Reseau en bois | 01 | fonctionnel |
Diatbé sapo | Reseau en bois | 01 | Non fonctionnel |
|
|
|
|
Source : Enquête PDC, Septembre 2022
Tableau 26 : Synthèse diagnostic secteur Energie
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Six 06 villages accés á l’électricité ( YANG-YANG, Thissé, kalossi wolof, Diatbé sapo1, tongo et Kalossi Peulh) ; | Faible couverture du réseau Sénélec
| Etendre le réseau électrique (Ngouille Dieri, Ndiané, Mewel Peulh, Ndalla, Belel Kodiolel, Kadd peulh, Mewel Wolof, Mewel Mbathior, Diatbé sapo seno) |
Accès difficile à l’énergie solaire
| Promouvoir une politique d’accès á l’energie sorlaire | |
Rareté du bois de chauffe | Initier une politique de promotion des biogaz
| |
Accès difficile au gaz butane | ||
Faible vulgarisation des biodigesteurs | ||
Absence d’une station de services | Plaider pour une implantation d’une station de service en carburant | |
Initier des foyers villageois améliorés |
2.3.2.Transport, poste, télécommunication et désenclavement
La libre circulation des biens et des personnes jouent un rôle essentiel dans le développement économique et social d’un territoire.
2.3.2.1.Routes, pistes
La commune ne compte qu’une piste de production très cahotique la reliant avec les communes de Kamb et de Mbeulekhé. Les différents villages sont reliés entre eux et au chef-lieu de commune par des pistes sableuses, impraticables durant l’hivernage. Cette situation entraine l’enclavement de nombreuses localités, influant négativement sur les échanges commerciaux et la mobilité des personnes.
2.3.2.2. Moyens et organisation du service de transport
La commune n’a pas de gare routière, le parc automobile appartient aux èléveurs pasteurs dont certains pratiquent du tranport. Les liaisons sont assurées par des véhicules appelés « Wopou Yaha » qui font l’activité depuis longtemps et qui ont des heures fixes de départ bien connues des populations. Les « Wopou Yaha» assurent la liaison intra et extra communale. Les axes les plus empruntés sont : Yang-Yang-Dahra ou Yang-Yang-Mbeulekhé.
Toutefois, des motocyclettes appelées « Jakarta » sont utiliés pour les déplacements interacommunal et même extracommunal. En effet, du fait de sa rapidité, ce moyen de transport se substitue de plus en plus aux charrettes qui restent le moyen le plus utilisé par les marchands qui vont dans les différents marchés hebdomadaires.
Tableau 27: synthèse diagnostic du secteur transport
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Existence de moyens de transports (Voitures, charettesn Jaakarta) ;
Forte mobilité des personnes et des biens. | Enclavement de la commune ;
| Butimer la piste Dahra-Yang-Yang ; |
Pistes impraticables
| Realiser une piste de production ( Yang-Yang-Mewel) | |
Absence de gare routière ;
| Doter la commune d’une aire de stationnement | |
Moyens de transports peu modern es
| Appuyer la modernisation des moyens de transports | |
Subventionner les jeunes en moyens de transports adaptés |
2.3.3.Technologie de l’Information et de la Communication
Dans le domaine de la téléphonie mobile la couverture est quasi inexistante dans la Commune. Hornis l’antenne de l’opérateur Orange en cours de construction dans le village de Yang-Yang, la commune n’abrite aucune antenne téléphonique. Les trois opérateurs ne sont pas encore présents dans la commune. De ce fait, des problèmes de qualité du réseau se posent le plus souvent. Les Radios et télévisions sont captées depuis les fréquences hertziennes de Dahra, Dodji ou Linguère.
La commune ne dispose pas cependant de bureau de poste et les populations se rendent à Dahra, Linguère ou Touba pour toute opération postale : perception de mandats, transferts d’argent, courrier. En somme, il faut souligner que l’enclavement, la faiblesse de la couverture téléphonique et télévisuelle, l’absence de points de transfert d’argent entrainent la dépendance de la commune par rapport aux grandes communes environnantes.
2.3.3.Services financiers decentralisés
Il n’existe aucune structure de micro finance dans tout le territoire communal ; les établissements financiers les plus proches sont installés dans les communes de Dahra ou de Linguère. Cette situation constitue un véritable handicap pour les populations en ce qui concerne un accès plus facile au crédit surtout pour les femmes.
Tableau 28: Synthèse Diagnostic Secteur Services financiers décentralisés
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Disponibilité des créneaux porteurs Importance des transactions. | Absence de système de crédit adapté aux activités exercées par les populations locales | Mettre en place des systèmes de transferts de proximité (OM, WAVE) |
Mettre en place un microcrédit local plus adapté avec l’aide de partenaires extérieurs | ||
Absence de financement local accessible
| Mener un plaidoyer pour l’installation des IMF | |
Encadrer les tontines |
2.3.4.Tourisme
Le volet touristique dispose de réels atouts dans la commune de Yang-Yang. Le tourisme est caractérisé par l’aspect historique et de découverte à travers les richesses historiques de la zone qui peuvent valablement servir de produits touristiques. Les tatas de Yang-Yang et le palais du Bourba Djolof constituent des sites historiques. Toutefois, des contraintes sont à noter dans le domaine touristique. Parmi elles, on peut souligner l’absence de cadre local de promotion touristique, l’absence d’infrastructures de promotion touristique, l’absence de comité de veille sur la bonne gestion des œuvres historiques.
Photo 6 : Mosquée de Tata de Yang-Yanag photo 7 : Tata de Yang-Yang
Tableau 29 : synthèse diagnostic secteur Tourisme
Atouts/opportunités | Difficultés | Solutions préconisées |
Présence de sites touristique ( Palais Bourba Djolof et tatas de Yang-Yang); | Absence d’infrastructures de promotion touristiques (hôtel, auberge…) | Protéger les sites et patrimoines touristiques ( Tata, Palais) |
Faible entretien de sites touristiques | Mettre en place un cadre de promotion d’un dialogue des cultures et du tourisme | |
Absence de comité de veille sur la promotion touristique | Construire une maison communautaire d’accueil | |
Initier des concertations sur les strategies de gestion des patrimoines cultures ( tata, Palais Bourba djolof). |
2.4.Gouvernance locale
2.4.1.profil des élus
Le conseil municipal de Yang-yang a été installé par le Sous-prefet de l’arrondissement de Yang-Yang par arreté N° 002/yang/2022. Le conseil municipal compte 40 élus dont 19 femmmes soit 48% de l’effectif. C’est un conseil peu expérimenté. En suivant le diagramme sur la situation des mandats ci-dessous, on constate que 87% des élus sont á leur premier mandat.
Parmi les contraintes, il faut noter que sur les 17 femmes présentes au sein du conseil municipal, toutes sont des analphabètes ( elles ne sont instruites ni en francais ni en arabe). Par ailleurs sur les 23 conseillers, seuls 22% sont instruits avec un seul qui a le niveau de la licence.
Source : Enquête PDC, Septembre 2022
Le Maire, dans l’exercice de ses fonctions, est aidé par ses trois adjoints qu’il consulte et qui le représentent très souvent quand il est indisponible. Techniquement, il s’appuie sur son secrétaire municipal (SM) qui coordonne le processus d’élaboration du budget, la planification des activités, la passation des marchés, etc. Le Maire est également secondé par les commissions techniques pour faciliter le travail. Il est l’organe exécutif de la commune qu’il représente . A ce titre, le maire agit sur deux registres :
Toutefois, des contraintes persistent encore et entravent le bon fonctionnement du conseil municipal de Yang-Yang. Parmi elles, on peut noter entre autres : la faible formation des élus sur les questions de la gouvernance des collectivités territoriales et la citoyenneté active et l’absence de siège pour la mairie. En plus, les membres du conseil sont en majorité à leur premier mandat (87%). Cette situation les expose aux risques du fait de leur manque d’expérience dans la gestion des affaires de la commune.
2.4.3.Les fonctions des commissions techniques
La commune a mis en place 12 commissions techniques qui ont pour missions d’appuyer le Maire dans la gestion de plusieurs domaines stratégiques notamment les domaines de compétences transférées et d’autres domaines qui relèvent des enjeux de développement de la Commune. Le dynamisme de ces commissions est considéré très faible.
2.4.4.Le personnel de la Municipalité
Tableau 30 : Effectif du personnel municipal
Le personnel municipal n’est composé que dun (01) seul agent, qui appuie le Maire dans ses fonctions.
Fonctions | Permanents | Temporaires |
Secrétariat municipal | 01 | – |
Secrétariat Maire | 00 | – |
État civil | 00 | – |
Régie des recettes | 00 | – |
Perception | 00 | 00 |
Gardiennag | 00 | 00 |
Techniciens de surface | 00 | 00 |
Total | 01 | 00 |
Source : Enquête PDC, Septembre 2022
Tableau : synthèse diagnistic secteur gouvernance
Potentialités | Contraintes | Hypothèses de solutions |
e Parité dans le bureau muncipal e Conseillers disponibles e Secrétaire municipal assez outillé ; e Contributions des partenaires au développement.
| Faible niveau de formation des conseillers | Élaborer un plan de formation et en alphabétisation pour tous les acteurs territoriaux |
Absence de local | Doter la Commune un nouvel hôtel de ville avec des commodités récuses | |
Absence de parité dans la constitution de l’equipe muncipale | Insister sur les enjeux du BPSG | |
Contraintes dans l’execution des taches due á l’absence de local | Sensibiliser les élus locaux sur les enjeux des politiques locales | |
Faible appropriation des politiques municipales | Doter la commune une radio communautaire locale | |
Faiblesse recouvrement fiscal | Sensibiliser les citoyens sur les enjeux de recouvrement fiscal | |
État civil non informatisé | Informatiser l’état civil | |
Faible sensibilisation sur les enjeux de l’état civil | Sensibiliser les parents sur l’enjeu de l’état civil | |
Difficultés dans le fonctionnement des commissions techniques | Structurer et former les organes de gouvernance institutionnelle et de gestion du CM | |
Réaliser une salle informatique municipale | ||
Identifier et sécuriser les potentiels sites touristiques |
2.4.5.Dispositif de bonne gouvernance
2.4.5.1.Dynamiques organisationnelles (GPF, Comités, OCB)
La commune peut compter sur le dynamisme de ses populations pour améliorer leurs conditions de vie. En effet, à côté des actions des programmes de l’Etat, du conseil municipal et de l’appui des partenaires techniques et financiers, de nombreuses initiatives sont prises par les populations surtout les femmes pour prendre en charge leurs propres besoins. Elles s’activent dans les GPF avec la mise en place des bureaux executfis. Les activités sont orientées dans les secteurs de l’élevage (embouche), de l’agriculture (culture de l’arachide, du mil et du maraichage), de la transformation des produits locaux et du commerce.
2.4.5.1.1.Les comités de santé
La commune compte un (01) comité au niveau du poste de santé de Yang-Yang. Il est régi par la Loi 92-07 et décret N° 92-118/MSPAS portant statut type des comités de santé et dirigé par deux organes :
e L’Assemblée générale est composée de l’ensemble des chefs de villages/et responsables d’OCB polarisés par le poste de santé ;
e Le bureau composé du président, du vice-président, du trésorier du secrétaire et de leurs adjoints.
Le comité de santé a pour mission de promouvoir la santé des individus, des familles et de la communauté, de faciliter l’implication des collectivités territoriales pour le développement de la politique sanitaire, l’amélioration des prestations sanitaires, l’entretien et la maintenance de l’infrastructure.
Dans la commune de Yang-Yang, l’unique comité de santé est surtout confronté aux problèmes d’insuffisance de moyens et de ressources, de manque de formation sur leurs rôles et responsabilités et en gestion administrative et financière (GAF)
2.4.5.1.2. Les ASUFOR
La commune compte 03 ASUFOR dans les forages de : Yang-Yang, Mewel peulh et Ngouille Dieri. Elles constituent un modèle de gestion communautaire organisé et encadré par des dispositions réglementaires.
En effet, les associations sont régies par la Loi 81-13 portant code de l’eau- concession Etat/ ASUFOR) et par le décret 97-347 portant délégation signature MINT aux gouverneurs, statut juridique ASUFOR)
Les ASUFOR sont dirigées par trois organes que sont :
e L’Assemblée générale qui est composée de l’ensemble des chefs de ménage et des responsables d’OCB polarisés par le forage ;
e Le Comité Directeur qui est issu de l’Assemblée générale ;
e Le Bureau Exécutif élu par le Comité Directeur.
Les ASUFOR assurent la gestion, l’entretien, et la maintenance des forages pour le compte de la commune. Le bureau exécutif rend compte périodiquement à ses membres des activités qu’il mène et adresse des rapports trimestriels au maire et au sous-préfet. Les ASUFOR sont suivies et accompagnées par la Division Régionale de l’Hydraulique.
2.4.5.1.3.Gestion foncière
La gestion foncière implique l’ensemble des acteurs (coutumiers, religieux et administratifs) à travers le Plna d’Occupation et d’Affectation des Sols (POAS) en cours et qui a été élaborée de façon concertée et inclusive. Toutefois, parmi les contraintes majeures liées à la gestion foncière nous pouvons citer :
e Le problème de l’effectivité de l’intercommunalité;
e L’absence d’une charte foncière ;
e Absence d’un plan cadastral ;
e L’inexistence d’une expertise locale sur la gestion foncière ;
e La non-existence de données exhaustives sur l’Assiette foncière ;
e La difficulté pour la commune d’archiver et de conserver le registre foncier ;
Tableau 31 : Cartographie des acteurs du foncier et leur domaine de compétence
ACTEURS | TYPE DE TERRE | RESPONSABILITES/MISSIONS | RISQUES DE CONFLITS DE COMPETENCE |
CONSEIL MUNICIPAL | Terres du domaine national ( celuis des territoires) | Donne autorisation au maire de mettre en place une commission d’attribution des terres, Définition du régime, des modalités d’accès et d’utilisation des points d’eau de toute nature, Organisation de l’exploitation des produits de cueillette et de tous les produits végétaux | Chevauchement avec les chefs de village qui gèrent les domaines fonciers sur la base de la coutume |
Chefs de villages | Terres du domaine national | Compétences en matière de gestion foncière (membre de droit de la commission domaniale) |
|
Sous-préfet | Terres du domaine national | Contrôle de la légalité des actes pris par le conseil municipal |
|
SREVICE REGIONAL DES IMPÖTS ET DOMAINES |
| Collecte des droits d’enregistrement des transactions foncières |
|
SERVICE REGIONAL DU DEVELOPPEMENT RURAL | Terres du domaine national | Aménagement des terres agricoles |
|
DREEC/IREF | Zones classées | Gestion des aires sous protection (forêts classées, parcs nationaux, réserves sylvopastorales) |
|
SERVICE REGIONAL DE L’ELEVAGE | Zone de pâturage | Appui à la mise en place des unités pastorales |
|
COURS ET TRIBUNAUX | Toutes catégories de terres et de ressources naturelles | Arbitrage des conflits fonciers et des conflits autour de l’accès aux autres ressources naturelles soumis aux tribunaux |
|
SERVICE REGIONAL DES MINES | Mines et carrières | Maîtrise d’œuvre de l’exploitation des mines et carrières | Conflits avec les conseils ruraux qui revendiquent des droits sur ces ressources naturelles. |
2.5. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DE DEVELOPPEMENT
2.5.1. Vision de développement
Le bilan diagnostic réalisé selon un processus participatif auquel ont pris par les autorités municipales, les populations, les services et les partenaires techniques, a permis de relever l’ensemble des contraintes et atouts dans différents secteurs ide la vie socio-économique et politique de la Commune.
Ainsi, des solutions sont proposées pour promouvoir le développement local au regard des contraintes et des difficultés les plus importantes qui entravent l’épanouissement des populations. L’ensemble des solutions proposées s’adossent à la vision partagée entre les différentes catégories d’acteurs qui est de « faire de Yang-Yang une commune désenclavée, ouverte sur elle-même et vers l’extérieur ; tout en revitalisant les potentialités économiques et culturelles et en facilitant l’accès aux services sociocommunautaires de qualité ».
En ce sens, le PDC est la traduction consensuelle de la vision, des orientations stratégiques de développement, des objectifs et des actions prioritaires à mener au regard des enjeux de développement de la Commune.
Parvenir à cet objectif dans un contexte de territorialisation des politiques publiques ne sera pas une tâche facile pour le conseil municipal qui a l’obligation d’une part, de mobiliser les ressources financières locales par le recouvrement des droits et taxes faiblement recouvrés et jusqu’ici non perçus et d’autre part, rechercher des partenaires, faire un plaidoyer ou négocier avec des bailleurs en vue de financer la mise en œuvre de ces actions. Cela suppose au plan interne et externe que la commune doit asseoir une stratégie de communication devant permettre l’implication de l’ensemble des acteurs dans le processus de développement local enclenché
De ce fait, les nouveaux enjeux de développement local de la commune sont déclinés en axes d’orientations en se référant aux différents documents stratégiques de planification national tel que le Plan Sénégal Émergent (PSE) qui décline la politique de développement économique nationale à l’horizon 2035 et planification international á travers les Objectifs du développement durable (ODD).
2.5.2. Axes stratégiques de développement
Sur la base des analyses sectorielles, le PDC est articulé autour de trois leviers fondamentaux reconnus comme objectifs généraux et stratégiques de développement pour « faire de Yang-Yang une commune désenclavée, ouverte sur elle-même et vers l’extérieur ; tout en revitalisant les potentialités économiques et culturelles et en facilitant l’accès aux services sociocommunautaires de qualité ».
Ces objectifs stratégiques sont déclinés en objectifs spécifiques en rapport avec les actions de développement proposées dans le plan d’action prioritaire (PAP) de la Commune. En effet, les objectifs stratégiques sont les suivants :
Objectif stratégique 1 : impulsion de la création de richesse et croissance économique
Il repose sur l’impulsion de la productivité agricole, le désenclavement et l’accès aux énergies. Il s’agit de mettre en place des conditions ou stratégies d’accompagnement des initiatives économiques locales adossées sur le secteur agricole dans son ensemble, le renforcement des capacités des acteurs des filières agricoles, de la mobilité des biens et des services dans le cadre des échanges commerciaux et l’accès et de la diversification des énergies. Il s’articule autour de trois objectifs spécifiques :
Os1 : Impulser la dynamique agricole
OS2 : moderniser et sécuriser la productivité agro-pastorale et l’entreprenariat local
Os3 : Promouvoir l’accès à l’énergie et faciliter la mobilité des personnes et des services
Objectif stratégique 2 : Amélioration de l’accès aux services sociaux communautaire de base dans un environnement sain
Il repose sur la promotion des services sociaux communautaires. Il s’agit de faciliter l’accès à des services sociaux de base de qualité en vue d’améliorer les conditions de vie des populations et de réduction des inégalités sociales. Il s’articulera autour deux objectifs spécifiques :
OS1 : Renforcer les infrastructures et améliorer les qualités des services
OS2 : Promouvoir un meilleur cadre de vie
Objectif stratégique 3 : Renforcement de la gouvernance locale
Il repose sur la formation des acteurs territoriaux, de renforcement des organes de gestion institutionnels et la gestion durable des ressources naturelles. Il vise entre autres à améliorer une gestion inclusive et durable de la municipalité et de la citoyenneté active. Cet objectif stratégique s’articule autour de deux objectifs spécifiques que sont :
OS1 : Promouvoir une performance institutionnelle
OS2 : Promouvoir la citoyenneté, la culture et la gestion inclusive des ressources naturelles
ACTIONS | LOCALISATION | QUNATITE | COUT UNITAIRE (FCFA) | COUT TOTAL | SOURCE DE FINANCEMENT | PROGRAMMATION EN MILLIERS DE FRANCS CFA | ||||
2022 | 2023 | 2024 | 2025 | 2026 | ||||||
OBJECTIFIF STRATEGIQUE 1 : impulser la création de richesse et croissance économique | ||||||||||
OS : Os1 : Impulser la dynamique agricole | ||||||||||
|
|
| 15000 | 30 000 | Commune-État-PTF[1] |
|
| 15 000 |
| 15 000 |
Plaider pour la mise en place rapide des intrants | Commune | 5 | 12 500 | 62 500 | Commune-État-PTF | 12 500 | 12 500 | 12 500 | 12 500 | 12 500 |
Appuyer la modernisation du matériel agricole | Commune | 5 | 10 000 | 50 000 | Commune-État-PTF | 10000 |
10000 |
10000 |
10000 |
10000 |
Réhabiliter un périmètre maraicher | Ndalla | 1 | 5000 | 5000 | Commune-État-PTF |
| 5000 |
|
|
|
Réaliser périmètre maraichers (10) | 8 zones (dont mewel 2 et diatbé sapo) | 12 | 5000 | 60 000 | Commune-État-PTF | 10000 | 15000 | 10000 | 15000 | 20000 |
Renforcer les capaciter des agriculteurs
| Commune | 5 | 2000 | 10000 | Commune-État-PTF | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 |
Réaliser des périmètres maraichers | Kalossi, darou salam thissé, mewel peulh, dakhar mbouda thiossane, Kad Peulh, mewel wolof, mewel bisnabé | 8 | 5000 | 40000 | Commune-État-PTF | 5000 | 10000 | 5000 | 10000 | 10000 |
Aménager un espace d’écoulement de poissons | Yang-Yang | 1 | 4000 | 4000 | Commune-État- PTF |
|
|
| 8000 |
|
Mettre en place une unité de conservation de poissons |
Kalossi
| 2 | 60 000 | 60 000 |
Commune-État- PTF |
|
|
| 60 000 |
|
Installer de bassins piscicoles | zones | 8 | 20 000 | 100 000 |
Commune-Etat- PTF |
|
| 40 000 |
| 60 000 |
Ériger des étangs pastoraux | Diatbé sapo, Mewe | 2 | 30 000 | 60 000 | Commune-État PTF |
|
| 30 000 |
| 30 000 |
Créer un abattoir communal | Yang-Yang | ! | 50 000 | 3000 | Commune-État PTF |
|
| 3000 |
| 3000 |
Former et motiver des auxiliaires en élevage | Commune | 8 | 500 | 4 500 | Commune-État PTF – | 500 | 500 | 500 | 1 500 | 1 500 |
Recycler les cadres de concertation pour les associations d’élevage (MDE) | Commune | 3 | 15 000 | 45 000 | Commune-Etat-PTF |
| 15 000 |
| 15 000 | 15 000 |
Créer une coopérative agricole communale | Commune | 1
| 30 000 | 30 000
| Commune-Etat- PTF |
|
| 30 000
|
|
|
Déployer des stratégies de partenariat public-privé pour le secteur agricole | Commune | 1
| 20 000
| 20 000
| Commune-Etat- PTF |
| 20 000
|
|
|
|
Total os1 : 584 000 milliers de francs CFA | ||||||||||
OS2 : Moderniser et sécuriser la productivité agro-pastorale et l’entreprenariat local | ||||||||||
Construire des dépôts d’aliments de bétail | Zones | 8 | 4000 | 28000 | Commune-État-PTF |
|
|
|
|
|
Construire des magasins de stockage en intrants | Zones | 8 | 4000 | 28000 | Commune-État-PTF |
|
|
|
|
|
Augmenter les Unités de conservation et de transformation du lait | Nguer, Mewe, Ndiayenne sabor et Ndalla | 4 | 50 000 | 100 000 | Commune-État-PTF |
| 50 000 | 50 000 | 50 000 | 50 000 |
Intégrer dans le budget l’appui aux femmes et personnes en situations de handicapes. | Commune | 5 | 5000 | 25000 | Commune-État-PTF | 5000 | 5000 | 5000 | 5000 | 5000 |
Encourager l’utilisation de l’énergie solaire | Commune | 5 | 2000 | 10 000 | Commune-État-PTF | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 |
Organiser les personnes en situation de handicapes en association | Commune | 1 | 3000 | 3000 | Commune-État-PTF |
| 3000 |
|
|
|
Renforcer les capacités managériales, techniques ; et technologiques des femmes et jeunes entrepreneurs
| Commune | 5 | 5000 | 25000 | Commune-État-PTF | 5000 | 5000 | 5000 | 5000 | 5000 |
Mettre en place une ligne de crédit en guise de garantie pour faciliter l’accès au crédit | Commune | 1 | 40000 | 40000 | Commune-État-PTF |
|
| 40000 |
|
|
Mener un plaidoyer pour l’installation des IMF | Yang-Yang | 1 | 20000 | 20000 | Commune-État-PTF |
| 20000 |
|
|
|
Encadrer les tontines | Commune | 5 | 1000 | 5000 | Commune-État-PTF | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 |
Organiser les corps de métiers en structures affiliée à la chambre de métier | Commune | 1 | 25 000 | 25 000 | Commune-État- PTF |
|
| 25 000 |
|
|
Appuyer la certification des corps de métiers | Commune | 1 | 10 000 | 10 000 | Commune-État- PTF |
|
|
| 10 000 |
|
Doter la commune de marchés permanents | Yang-Yang, Mewel Peulh et Ngouille Dieri | 3 | 20 000 | 30 000 |
|
| 20 000 |
| 20 000 | 20 000 |
Total os2 : 349 000 milliers de francs CFA | ||||||||||
Os 3 : Promouvoir l’accès à l’énergie et faciliter la mobilité des personnes et des services | ||||||||||
Étendre le réseau électrique | Ngouille Dieri, Ndiané, Mewel Peulh, Ndalla, Belel Kodiolel, Kadd peulh, Mewel Wolof, Mewel Mbathior, Diatbé sapo seno | 9 | 80000 | 80000 | Commune-État- PTF | 15000 | 15000 | 20000 | 15000 | 15000 |
Promouvoir une politique d’accès á l’Energie solaire | Commune | 5 | 3000 | 15000 | Commune-État- PTF | 3000 | 3000 | 3000 | 3000 | 3000 |
Initier une politique de promotion des biogaz | Commune | 5 | 2000 | 10000 | Commune-État- PTF | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 |
Plaider pour une implantation d’une station de service en carburant | Commune | 1 | 1000 | 1000 | Commune-État- PTF |
|
| 1000 |
|
|
Bitumer la piste Dahra-Yang-Yang | Dahra-Yang-Yang |
|
|
| Commune-État- PTF |
|
|
|
|
|
Realiser une pisted e production | Yang-Yang-Mewel | 1 | 250 000 | 250 000 | Commune-État- PTF |
|
|
| 250000 |
|
Doter la commune d’une aire de stationnement | Yang-Yang | 1 | 4000 | 4000 | Commune-État- PTF |
|
|
| 4000 |
|
Appuyer la modernisation des moyens de transports | Commune | 1 | 15000 | 15000 | Commune-État- PTF |
|
|
|
| 15000 |
Initier des foyers villageois améliorés | Commune | 1 | 30 000 | 30 000 | Commune-État-PTF |
|
| 30 000 |
|
|
Subventionner les jeunes en moyens de transports adaptés | Commune | 3 | 100 000 | 100 000 | Commune-État- PTF |
|
| 50 000 |
| 50 000 |
| Commune | 1 | 10 000 | 10 000 | Commune-Etat- PTF |
| 10 000 |
|
|
|
Total OS3 : 525 000 milliers de francs CFA | ||||||||||
Total Objectif stratégique 1 : 584000+349 000+525 000= 1 458 000 MILLIERS DE FRANCS CFA |
OBJECTIF STRATEGIQUE 2 : Amélioration de l’accès aux services sociaux communautaire de base dans un environnement sain | ||||||||||
Os1 : renforcer les infrastructures et améliorer les qualités des services | ||||||||||
Construire une gare routière municipale |
| 1 | 40 000 | 40 000 | Commune, État, PTF |
|
| 40 000 |
|
|
– Recruter une sage-femme le poste de yang-yang d’une
| Commune | 1 | 200 | 10 000 | Commune, État, PTF | 40 000 | 40 000 | 40 000 |
|
|
– Ériger des cases de santé en postes de santé – | Kalossi, Ndouille Dieri | 3 | 5000 | 15000 | Commune, État, PTF | 5000 | 5000 |
|
| 5000 |
Doter le poste de yang-yang d’une ambulance | Yang-Yang | 1 | 25000 | 25000 | Commune, État, PTF | 25000 |
|
|
|
|
Réhabiliter des cases de santé | Meweul Peulh, Diatbé sapo et thiewelé | 3 | 2000 | 6000 | Commune, État, PTF |
| 2000 | 2000 |
|
|
– Doter le poste de yang-yang d’un incinérateur | Yang-Yang | 1 | 3000 | 3000 | Commune, État, PTF | 3000 |
|
|
|
|
– Construire de forages – | Zones Ndiayene sabor, Nguer et Tongo | 3 | 80 000 | 210 000 | Commune, État, PTF |
| 80000 |
| 80000 | 80000 |
– Renflouer le moteur perdu dans la nappe phréatique du forage de Yang-Yang
| Forage Yang-Yang | 1 | 8000 | 8000 | Commune, État, PTF |
| 8000 |
|
|
|
– Renforcer le réseau d’adduction en eau potable
| Commune | 5 | 30000 | 150000 | Commune, État, PTF | 30000 | 30000 | 30000 | 30000 | 30000 |
Construire un stade omnisport municipal – | Yang-Yang | 1 | 70000 | 70000 | Commune, État, PTF |
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| 70000 |
Doter les établissements publics de paratonnerres | Écoles | 14 | 5000 | 5000 | Commune, État, PTF | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 |
– Construire un foyer des jeunes
| Yang-Yang | 1 | 30000 | 30000 | Commune, État, PTF |
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| 30000 |
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– Construire annuellement 02 murs de clôture | Commune | 10 | 8000 | 80000 | Commune, État, PTF | 16000 |
16000 | 16000
| 16000 | 16000 |
Doter les EE de cantines scolaires | Écoles | 14 | 5000 | 5000 | Commune, État, PTF | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 |
Construire et équiper 02 salle informatiques aux CEM ( Yang-Yang, Ngouille Dieri);
| Yang-Yang et Ngouille Dieri | 2 | 30000 | 60000 | Commune, État, PTF |
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| 30000 |
| 30000 |
Brancher les écoles dépourvues en eau potable | Écoles | 14 | 10000 | 10000 | Commune, État, PTF | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 |
Créer un centre de formation professionnelle | Yang-Yang | 1 | 80000 | 80000 | Commune, État, PTF |
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| 80000 |
Brancher les 14 écoles á l’électricité | 14 écoles | 14 | 15000 | 15000 | Commune, État, PTF | 3000 | 3000 | 3000 | 3000 | 3000 |
Mener des actions de sensibilisation pour le maintien des élèves à l’école CEM Ngouille diery | CEM commune | 2 | 1000 | 1000 | Commune, État, PTF | 500 |
| 500 |
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– Appuyer financièrement les daaras traditionnels | Commune |
| 3000 | 3000 | Commune, État, PTF |
| 1000 |
| 1000 | 1000 |
– Doter la commune un daara moderne | Yang-Yang | 1 | 25000 | 25000 | Commune, État, PTF |
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| 25000 |
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– Enrôler les élèves dans la commune – | Commune | 2000 | 2000 | 2000 | Commune, État, PTF | 1000 |
| 1000 |
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– Améliorer les services de la pharmacie initiative de Bamako (IB) | Yang-Yang | 1 | 1500 | 1500 | Commune, État, PTF |
| 1500 |
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Total OS1 : 854 500 milliers de francs CFA
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Os2 : promouvoir un meilleur cadre de vie | ||||||||||
Aménager des espaces verts | Zones | 8 | 1000 | 8000 | Commune, État, PTF | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 |
Initier des politiques de l’habitat social | Commune | 5 | 10000 | 10000 | Commune, État, PTF |
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| 10000 |
Lotir les gros villages; | Gros villages | 5 | 10000 | 50000 | Commune, État, PTF |
| 25000 |
| 25000 |
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Intégrer au niveau de l’état civil un archivage habitat | Commune | 1 | 3000 | 3000 | Commune, État, PTF |
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| 3000 |
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Doter la commune un système harmonisé de collecte d’ordures | Zones | 8 | 5000 | 5000 | Commune, État, PTF |
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| 5000 |
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Appuyer les ménages vulnérables á se doter de toilettes (DLV) modernes | Commune | Commune | 3000 | 15000 | Commune, État, PTF | 3000 | 3000 | 3000 | 3000 | 3000 |
– Mener des actions de sensibilisation sur l’hygiène | Commune | 5 | 300 | 1500 | Commune, État, PTF | 300 | 300 | 300 | 300 | 300 |
Mettre en place une unité de récupération et de valorisation des déchets plastiques | Yang-Yang | 1 | 15000 | 15000 | Commune, État, PTF |
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| 15000 |
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Appuyer les jeunes dans la formation | Commune | 5 | 2000 | 10000 | Commune, État, PTF | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 |
Réaliser des EMC | Commune | 4 | 5000 | 10000 | Commune, État, PTF |
| 5000 |
| 5000 |
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Construire et équiper la maison de la femme | Yang Yang | 1 | 60 000 | 60000 | Commune, État, PTF |
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| 60000 |
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Réaliser des écoles maternelles communautaires (EMC) | Yang-Yang, Mewel Peulh ; ngouille dieri ; Ndiané et Kolossi wolof | 4 | 5 000 | 20 000 | Commune, État, PTF | 5000 | 10 000 |
| 5000 | 5000 |
Recruter et former les volontaires pour les EMC | Écoles concernées | 4 | 3000 | 12 000 | Commune, Etat, PTF | 3000 |
| 3000 | 3000 | 3000 |
Renforcer les fonds alloués à l’éducation | Commune |
| 4000 | 4000 | Commune, Etat, PTF |
| 1000 | 1000 | 1000 | 1000 |
Doter la commune de tracteur et bacs à ordures | Commune | 3
| 45 000 | 135 000 | Commune, Etat, PTF |
| 45 000 |
| 45000 | 45000 |
Construire des parcs de vaccination | mewel wolof, kalossi peulh, ngueth xoss, kadd peulh, diatbe sapo thianor, mewel diallobé | 6 | 5 000 | 30 000 | Commune, Etat, PTF |
| 10000 | 5000 | 10000 | 5000 |
Impulser la dynamique intercommunalité | Commune | 2 | 4000 | 8000 | Commune, État, PTF | 4000 |
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| 4000 |
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Élaborer un Plan cadastral communal | Commune | 1 | 5000 | 5000 | Commune, État, PTF |
| 5000 |
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Total OS2 : 401 500 milliers de francs CFA | ||||||||||
Total objectif stratégique 2 : 854 500+401 500=1 256 000 MILLIERS DE FRANCS CFA |
Objectif stratégique 3 : Renforcement de la gouvernance locale | ||||||||||
OS1 : Promouvoir une performance institutionnelle | ||||||||||
Réaliser une salle informatique municipale | Commune
| 1
| 50 000
| 50 000
| Commune, État, PTF |
|
| 50 000 |
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Ériger un second centre d’état civil secondaire | Zone Mewel | 1 | 25 000 | 25 000 | Commune, État, PTF |
| 25 000 |
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Informatiser l’état civil | Commune | 10 000 | Commune, État, PTF |
| 10 000 |
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Créer un bureau fiscal communal | Commune | 1 | 5000 | 5000 | Commune, État, PTF | 5000 |
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Créer un bureau foncier communal | Commune | 1 | 10 000 | 10 000 |
| 10 000 |
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Doter la commune un hôtel de ville moderne | Commune | 1 | 90 000 | 90 000 | Commune, État, PTF | 30 000 |
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| |
Élaborer et exécuter un plan de formation et d’alphabétisation | Commune | 5 | 2000 | 10 000 | Commune, État, PTF | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 | 2000 |
Total OS1 : 200 000 milliers de Francs CFA | ||||||||||
Os2 : Promouvoir la citoyenneté, la culture et la gestion inclusive des ressources naturelles | ||||||||||
Former les élus sur les bonnes pratiques en gestion des ressources naturelles | Commune | 5 | 1 000 | 5000 | Commune, État, PTF | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 | 1000 |
Sensibiliser les citoyens sur les enjeux de recouvrement fiscal. | Commune | 1 | 1000 | 1000 | Commune, État, PTF | 1000 |
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|
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Construire un centre culturel communal | Commune | 1 | 40000 | 40 000 | Commune, État, PTF |
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| 40000 |
Renforcer l’appui aux journées culturelles communales | Commune | 5 | 6000 | 30 000 | Commune, État, PTF | 6000 | 6000 | 6000 | 6000 | 6000 |
Identifier et sécuriser les potentiels sites touristiques | Commune | 1 | 1000 | 1000 | Commune, État, PTF |
|
|
| 1000 |
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Mettre en place un comité de veille sur les conflits agropastoraux | Commune | 1 | 1000 | 1000 |
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Sensibiliser sur les vols et les cambriolages | Commune | 5 | 500 | 2500 |
| 500 | 500 | 500 | 500 | 500 |
– Opérationnaliser le POAS | Commune | 1 | 2000 | 2000 |
| 2000 |
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Total OS1 : 82 500 milliers de Francs CFA | ||||||||||
Total objectif stratégique 3 : 200 000 +82 500=282 500 MILLIESR DE FRANC CFA |
2.7. Les stratégies de mise en œuvre et de suivi-évaluation du PDC
2.7.1. Les stratégies de mise en œuvre
Pour la mise en œuvre du PDC, il faut respecter un certain nombre de facteurs :
Þ L’alignement des acteurs de développement aux orientations et priorités du PDC
La priorité de la commune sera orientée vers l’alignement des partenaires techniques financiers (PTF) pour la mise en œuvre du PAP dans le but d’atteindre la vision dégagée. En effet, le PDC fera l’objet d’une large diffusion auprès des PTF et se positionnera comme le seul document de référence de la commune durant sa durée de validité.
Þ La mobilisation des ressources financières
Le montant global du plan d’actions prioritaires est estimé à 2 996 500 000 F soit une moyenne annuelle de 599 300 000 F. Ce montant est largement en dessus du budget d’investissement de la commune qui n’a pas atteint la barre de 100 000 000 f depuis l’avènement de la communalisation universelle au Sénégal avec l’acte III de la décentralisation. Il est alors clair que le défi majeur à relever sera la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre du plan. Cette mobilisation impose la mise à contribution de la Mairie, de l’État mais aussi et surtout des partenaires au développement.
Þ La gestion concertée
Le pilotage du PDC sera assuré par le conseil municipal, de même que la maitrise d’ouvrage des actions retenues dans PAP. Ainsi, la création d’une commission élargie de planification et de suivi-évaluation (CEPSE) reste un enjeu de taille en vue de faciliter :
F La mobilisation des ressources pour le financement des projets du plan ;
F La vulgarisation du PDC ;
F L’organisation d’un forum des partenaires pour le financement des projets du plan.
2.7.2. Les stratégies de suivi-évaluation
Le suivi-évaluation permet de voir l’évolution de la mise en œuvre du plan avant et après et décliner le niveau de performance atteint par rapport à la situation de référence. Il donne à la commune l’occasion de pouvoir réajuster, en temps réel, les actions déroulées et s’assurer de l’atteinte des objectifs. Ainsi, dans le suivi-évaluation, les charges suivantes seront attribuées à la CEPSE :
F D’élaborer et d’exécuter le plan annuel de performance de la collectivité territoriale ;
F D’informer les différents acteurs et partenaires ;
F Situer les niveaux de réalisation pour déterminer les écarts et les raisons afin de pouvoir apporter des correctifs.
2.6.3. L’appropriation du PDC par les populations
A priori, l’appropriation du plan par les populations est garantie eu égard à la forte implication de ces dernières qui ont été au début et à la fin du processus sans occulter les personnes ressource et les services techniques en place. En sus, la commune va tenir des sessions d’information et de sensibilisation au niveau des villages afin d’atteindre le maximum de personnes et de faciliter leur participation dans les actions qui seront réalisées dans le plan.
2.7.4. L’acceptation comme cadre de référence en matière de planification
Le PDC est le cadre de référence à l’échelle communale comme l’est le PSE au niveau national. Ainsi, la CEPSE et le CTR joueront un rôle de premier ordre afin que le document soit accepté par tous les acteurs comme le référentiel en termes de politiques économiques et sociales de la commune.
2.7.5. Aspect temporaire du PDC
Le PDC va de 2023 à 2027 soit une durée de cinq années (05) ans. De ce fait, toutes les actions prévues dans le PAP sont callées sur cette période. Ceci permet aux élus locaux, aux autorités locales, et aux agents techniques d’avoir une vision plus large des réalisations planifiées pour une bonne exécution des actions de développement dans la commune.
3. LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE
Le 1er janvier 2016, les 17 Objectifs de développement durable du Programme de développement durable à l’horizon 2030 – adopté par les dirigeants du monde en septembre 2015 lors d’un Sommet historique des Nations Unies – sont entrés en vigueur. Au cours des 15 prochaines années, grâce à ces nouveaux objectifs qui s’appliquent à tous, les pays mobiliseront les énergies pour mettre fin à toutes les formes de pauvreté, combattre les inégalités et s’attaquer aux changements climatiques, en veillant à ne laisser personne de côté.
Objectif 1 : Éliminer l’extrême pauvreté et la faim
Objectif 2 : Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable
Objectif 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge
Objectif 4 : Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie
Objectif 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
Objectif 6 : Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau
Objectif 7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable
Objectif 8 : Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous.
Objectif 9 : Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation
Objectif 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre
Objectif 11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables
Objectif 12 : Établir des modes de consommation et de production durables
Objectif 13 : Prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions
Objectif 14 : Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable
Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.
Objectif 16 : Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous
Objectif 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs